La pratique en réflexes archaïques Valence

C’est quoi ?

Les réflexes Archaïques sont les réflexes avec lesquels nous arrivons au monde. Ils permettent l’adaptation du nouveau-né à la vie extra-utérine et sa survie.

Lors de la vie intra-utérine et de la petite enfance, ces réflexes s’intègrent pour laisser la place à d’autres schémas moteurs. Il arrive fréquemment et pour de raisons très variées (difficultés pendant la grossesse, à l'accouchement, trouble du développement psychomoteur, choc émotionnel, pathologies...) que cette étape ne se fasse pas correctement pour un ou pour plusieurs réflexes.

Ceci peut participer à la survenue de troubles très variés en fonction du ou des réflexes pas ou insuffisamment intégrés (troubles des apprentissages, difficultés de repère dans l’espace, trouble de l’attention, agitation, les dys (dyslexie, dyspraxie, dyscalculie...), énurésie, trouble de la déglutition, du langage, malpositions dentaires, pieds plats, scoliose, douleur, fatigue…)

Quelques rôles des réflexes archaïques:

  • Se protéger (réflexes de paralysie par la peur, parachute...)
  • Se nourrir (réflexes de succion, de fouissement, de déglutition...)
  • Se mouvoir (réflexes de Babinski, de reptation...)
  • Se coordonner (réflexes tonique asymétrique du cou, vestibulo-oculo-céphalogyre...)
  • Entrer en relation avec les autres (RPP, Moro...)
 

 

Pour qui ?

Toute personne de plus de 3 ans environ, sans limite d'âge, peut faire un bilan suivi de séances de rééducation si besoin afin de ré-intégrer le ou les réflexes déficients.

Il y a une forte demande pour les enfants (primaire, collège) mais les adultes aussi peuvent en bénéficier.

Avant 3 ans, il est important de veiller au bon déroulement du développement psychomoteur de l'enfant ( complet et symétrique des retournements, ramper, 4 pattes, verticalisation et marche) afin de permettre à l'enfant d'intégrer un maximum de réflexes. Un travail complémentaire en réflexes archaïques peut être indiqué avant cet âge dans certains cas, par exemple en cas de trouble de la posture, de pathologie neurologique, difficultés relationnelles...

 

Pourquoi?

L'intégration, d'un ou plusieurs réflexes, non satisfaisante peut se retrouver dans une multitude de situations très fréquentes, identifiées par la personne elle-même, la famille, les enseignants, les professionnels de la petite enfance, de la santé...

  • Mauvaise adaptation sociale (excès de timidité, agitation, hyperactivité, angoisse...)
  • Troubles de la posture (pieds plats, pieds creux, scoliose, asymétrie...)
  • Troubles de la sphère ORL (respiration buccale, trouble de l'élocution "zozotement", malpositions dentaires...)
  • Troubles des apprentissages (déficit d'attention, dyslexie, dyspraxie, dyscalculie...)
  • Troubles du schéma corporel (maladresse, difficultés en sport, mouvements parasites, appui trop fort sur le stylo...)
  • Enurésie "pipi au lit"
  • Douleur
  • Fatigue
  • ...
 

 

Comment ?

Le nombre de séances est fonction de l'objectif de la personne, du nombre de réflexes à travailler et de l'âge. Il varie en moyenne de 6 à 12 séances espacées de 4 à 6 semaines. L'intégration repose sur des techniques faites avec le praticien lors des séances et de quelques exercices à faire à la maison.